Dans certaines régions du globe, la proportion de personnes très âgées, et notamment de centenaires, semble plus importante qu'ailleurs. Ces secteurs sont parfois nommés des "zones bleues".Des régions où l'on vit plus vieuxC'est en Italie que, en l'an 2.000, le nom de "zone bleue" a été, pour la première fois, donné par des scientifiques à une région où le nombre de gens très âgés, et notamment de centenaires et même de supercentenaires, était plus important que la moyenne.On compte, à ce jour, cinq "zones bleues" dans le monde. Certaines se trouvent en Europe, en Italie et en Grèce, les autres se situant au Japon, aux États-Unis et en Amérique centrale.Certains scientifiques avancent des raisons pour expliquer la longévité des habitants de ces régions. Ils auraient adopté un régime alimentaire peu calorique, à base de légumes. Consommé de façon modéré, le vin n'en serait pas exclu.Par ailleurs, les personnes concernées feraient de l'exercice, de façon régulière mais modérée. Une véritable implication, dans la vie de famille ou la société, des convictions religieuses et une vie paisible, dépourvue de stress, seraient aussi des gages de longévité.Les "zones bleues" remises en questionCependant, ces éléments ne font pas l'unanimité. En effet, la découverte de ces "zones bleues", où une partie de la population vivrait jusqu'à un âge plus avancé, a été remise en cause.On a fait valoir que les défaillances de l'état-civil pouvaient expliquer la présence de centenaires qui, en réalité, étaient plus jeunes que l'âge revendiqué. C'est ainsi qu'aux États-Unis, par exemple, la tenue des registres d'état-civil, tant au niveau fédéral que local, s'est longtemps faite de manière intermittente.De leur côté, certains centenaires japonais auraient en fait trouvé la mort durant la Seconde Guerre mondiale, sans que, compte tenu des circonstances, leur décès ait pu être enregistré.Par ailleurs, certains chercheurs sont frappés par le fait que ces "zones bleues" correspondent souvent à des régions pauvres, marquées par une assez faible alphabétisation de la population. De ce fait, ils soupçonnent, là encore, des erreurs d'état-civil ou même des fraudes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.