En quelques mois seulement, le variant Omicron du Sars-Cov-2 est devenu largement majoritaire parmi les cas d'infection observés. Mais les personnes ayant contracté la maladie sous cette forme sont-elles pour autant à l'abri d'une nouvelle contamination ?Un variant contagieux et plus béninLe variant Omicron, apparu en novembre en Afrique du Sud, s'est aussitôt signalé par son extrême contagiosité. En effet, il est rapidement devenu dominant, infectant pas moins de 10 millions de Français en janvier dernier.Mais ce variant présente un second caractère : il provoque moins de formes graves de la maladie que le variant Delta par exemple. Aussi la vague qu'il a entraînée a-t-elle été absorbée sans trop de difficulté par les hôpitaux.Le pic de l'épidémie actuelle étant franchi, on pouvait donc compter, en ce mois de février, sur une nette amélioration de la situation sanitaire. À condition, cependant, que les personnes infectées par le variant Omicron ne soient pas contaminées une seconde fois.Une moindre protection contre une seconde infectionC'est pour en avoir le cœur net qu'une nouvelle étude britannique vient d'être réalisée. Elle a porté sur l'examen de près de 200.000 tests PCR effectués entre novembre et décembre 2021.Sur ce total, les résultats d'un peu plus de 11.000 tests ont été attribués au variant Omicron. Les conclusions des chercheurs ne sont pas très encourageantes. Selon eux, en effet, une personne touchée par Omicron n'aurait qu'environ 19 % de chances d'être protégée, dans les 6 mois suivant l'infection, contre une seconde contamination par le même variant.Ce qui représente une protection beaucoup plus faible que celle qui semblait assurée par une contamination au variant Delta. Dans ce cas, en effet, la protection contre une seconde infection, dans les 6 mois suivant la première contamination, serait de 85 %.Les médecins ont des raisons de penser que la durée de la protection contre une seconde infection par le variant Omicron est de même nature que celle qui est assurée par le variant Delta. Les patients pourraient donc compter, en moyenne, sur une protection de 6 mois. Mais aucune étude n'est encore venue le confirmer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.